Violences au capitole : une victime par balle !

Le congrès américain a décidé de suspendre temporairement la séance de certification du président Joe Biden suite à l’irruption des partisans du président sortant au Capitole. Pour calmer la tension, le maire de Washington a ordonné un couvre-feu. Les manifestants n’abdiquent pas.

Le nouveau président élu Joe Biden et ses partisans doivent pouvoir attendre avant de voir terminer la séance de certification, l’ultime étape dans ce processus électoral émaillé d’accusation et de contestation, puisque les membres du congrès ont dû arrêter cette séance en raison des échauffourées qui éclatent dans la Capitole entre les forces de l’ordre et les sympathisants du président sortant qui y font irruption. Ils refusent toujours d’admettre sa défaite.

Selon un premier bilan partiel communiqué par la presse américaine, dont CNN, une femme a été blessée par balles à l’intérieur du Capitole. Les policiers avaient demandé du renfort pour gérer la situation avant d’évacuer en urgence les membres du Congrès et le vice-président Mike Pence.

Les appels au calme se sont multipliés. Le nouveau président élu Joe Biden, le Speaker de la Chambre des représentants Nancy Pelosi fraichement réélu, le vice-président Mike Pence ont tous lancé des appels au calme et le président sortant a emboité le pas.

Pour tenter de calmer la tension, le maire de Washington a ordonné un couvre-feu à partir de 6 heures PM dans la capitale en raison des violences qui s’y installent. Les manifestants voulaient par ce geste bloquer le processus de certification de la victoire du président élu.

Donald Trump et ses partisans refusent toujours d’accepter sa défaite aux élections du 3 novembre dernier, qui a propulsé l’ancien sénateur au timon des affaires de son pays. Selon le candidat républicain ces élections ont été entassées d’irrégularité, de fraude massive.

À noter que bien avant la tenue de cette séance, le président sortant avait demandé lors d’un meeting à son vice-président qui l’a servi loyalement de s’opposer à ce processus, sinon, il l’aimerait moins.