Quelle éducation, quelle jeunesse ?

Le taux net de scolarisation en Haïti est à environ 60% selon une étude menée par l’agence “LEAD BY EXAMPLE”. Le manque de ressources tant qu’au niveau des familles et de l’État fragilise l’éducation de nos enfants, surtout qu’il faut noter que l’éducation ici en Haïti est différente dependemment de l’école. Les écoles congréganistes, les écoles publiques, les écoles dans le milieu rural ont chacun leur mode d’enseignement. Mais ce qui retient l’attention de TransparansMM en ce qui a trait à l’éducation ici en Haïti c’est le comportement de certains élèves dignent d’être appelés “délinquants”.

Difficiles de ne pas remarquer certains élèves dans les rues de la capitale tenant des propos trop fort de café vis-à-vis de l’un de leur camarade ou d’une tierce personne. Une attitude irrévérencieuse dans les rues suscite notre curiosité sur le mode d’éducation que reçoit ces élèves considérés comme l’avenir du pays…

Ils sont des filles avec des mèches de différentes couleurs, une couche de maquillage qui laisse à désirer, des jupes d’uniforme un peu trop courte, des pantalons qui épousent leur forme, bref on dirait qu’elles vont péter la baraque dans un discothèque de la place, mais fort malheureusement, elles sont en route pour l’école…ce sont des écoles appelées “collège” qui ferment les yeux sur ces dérives, tant que les frais de scolarités sont payés, on se remplit les poches tout va bien dans le meilleur des mondes. Pour les garçons, ils se sont faits appelés “dexter”, une coupe de cheveux peu ordinaire, des pantalons en dessous de leurs fesses, parfois sans même porter un ceinturon, et leur voilà…

On se questionne sur le rôle du Ministre de l’éducation Nationale dans ces dérives au sein de nos institutions scolaires. Est-ce seulement de présenter le bilan des examens officiels, des conférences de presse pour tenir des propos élogieux vis à vis du pouvoir?

En tout cas, cela saute aux yeux que chaque institution scolaire en Haïti a ses propres règles, ses propres lois, mais le même système scolaire est à plaindre et c’est le même pour tous.

Ces élèves présentés comme l’avenir du pays sont des grands fêtards du vendredi au programme Ti SOURIT où l’alcool coule à flot…Ce sont des filles qui n’ont aucune pudeur de tourner des vidéos à caractère pornographique et diffusées sur les sites y relatifs. L’avenir du pays, dans ces conditions macabres, est incertain.